C’est quand WordPress m’a envoyé sa facture annuelle que j’ai réalisé combien mon engagement dans ce blog était à ce jour un échec. Ouvert il y a deux ans en plein été (alors que j’étais en congé parental et donc en forme olympique), j’étais alors pleine de projets et convaincue qu’il me serait facile de l’alimenter… Hum… C’était sans compter avec le temps dont j’ai manqué en permanence par la suite et peut-être avec une ambition excessive qui ne rendait rien réalisable dans ce contexte.
Et pourtant… j’ai toujours aimé écrire. Cela permet de mettre de l’ordre dans ses pensées en les formalisant. C’est aussi le moyen de laisser une trace et je suppose que nous avons tous plus ou moins cette envie consciente ou non.
Lorsque j’ai reçu la douloureuse de WordPress, je n’ai pas eu l’ombre d’une hésitation : j’ai renouvelé la prestation (48 €) et j’ai banqué pour conserver mon nom de domaine (18 € !) dégoté après un brainstorming d’anthologie. Lorsqu’on s’est fixé depuis longtemps un but en particulier, je suppose qu’il n’est pas facile de le balayer d’un coup. Bref, l’envie initiale d’avoir un blog devait être trop forte pour être enterrée. Je n’avais pas envie d’envoyer le mien au cimetière des blogs qui – j’en suis certaine – accueille des dizaines de milliers de sites web.
A savoir : le premier blog a été créé en 1994 !
Moralité, je me réassigne comme objectif de faire vivre ces quelques pages. Un livre de développement personnel préconisait d’écrire une phrase par jour pour être certain de s’y tenir. Cela paraît un peu tiré par les cheveux pour un blog, même si la méthode des petits pas semble censée dans bien d’autres domaines. Reste à trouver des sujets : la capacité des enfants à pourrir les vacances, la canicule de cet été, perdre ses cheveux, le retour si redouté au bureau… Que de sujets palpitants en perspective !
Blaba de quadra 